I. La journée
Je dirai… « tendue ». Je m’en suis rendue compte surtout à midi : figurez-vous que nous avons vécu un « Apollinexit » ! Elle n’a plus voulu faire partie de leur jeu avec l’argent, les lois, les juges, les territoires, l’assemblée. Du coup, la discussion était assez véhémente et tournait autour de sujets comme :
- « Ah non, comme tu quittes, tu ne peux plus assister aux assemblées » « Bin oui mais si vous les faites dans ma chambre, j’ai bien le droit d’écouter » « Ok, alors, nous les ferons dans l’autre chambre ».
- « Que va-t-on faire de son argent ? On va pouvoir se le partager ? » « Ouais, bin en attendant, comme j’étais la banque, votre argent à vous, il est dans MA chambre, et je ne vous autorise à le récupérer que si j’ai envie ».
- « Comme tu ne joues plus, tes lois ne s’appliquent plus ! Donc ton territoire non plus. Donc on peut rentrer quand on veut » « Et puis quoi encore ! Mon territoire, c’est mon territoire, jeu ou pas jeu ».
Je n’ai pas ouvert la bouche du repas, je les écoutais. C’était bouleversant de vérité…
Ils se sont un peu détendus à 14h, en regardant leur premier James Bond. Casino Royal. Eléonore aussi, oui. En fait, il faudrait tellement d’énergie pour qu’elle ne regarde pas (elle est toute seule maintenant, dans « les petits »…), que je laisse faire. De toute façon, si elle avait peur, elle s’en irait. Au bout d’un moment, elle est venue me faire un câlin dans le salon et jouer autour de moi, pas parce qu’elle avait peur, mais juste parce qu’elle ne comprenait rien 🙂 .
Eléonore, vous savez, c’est la quatrième. Quand elle est née, Aurore avait 5 ans. L’âge parfait, où on est sorti des comptines de bébé, et pas encore rentré dans les musiques d’ados. En d’autres termes, à cette époque-là, c’est nous, les parents, qui orientions les choix musicaux de la famille… Ce qui fait qu’Eléonore n’a jamais eu Pomme de reinette et pomme d’api à la maison. Par contre, dès qu’elle a su parler, elle a fredonné : « Je ne suis pas un hérooooo », ou « petite Marie, m’entends-tu ? ». C’était trop drôle 🙂
Pour les films, c’est pareil. Elle n’a jamais eu « Petit ours brun », par contre, elle attaque déjà les James Bond. Je ne suis pas inquiète. Ca va bien se passer.
Quant aux grands, ils ont adoré ! Ca devrait les occuper quelques jours !
II. Joséphine et l’alimentation… (1)
Au final, on ne parle plus tellement de Joséphine sur ce blog. Alors cette semaine, c’est elle qui va avoir les honneurs. Nous allons partager avec vous ce qui dans sa vie reste encore « un peu différent ». Nous ne sommes pas réunis ici pour nier la réalité, mais pour l’accepter comme elle est et grandir avec elle.
Demain, nous vous montrerons comment le lait passe du bidon à… l’estomac de Joséphine…
III. Le cadeau
Je vous ai parlé du projet « Les aventures de Piwi Cœur ». Et bien, les événements se précipitent depuis la fin de la semaine dernière ! Le logo est né en noir et blanc mercredi. Il a été colorisé ce week-end. Le dessin est d’Agapanthe bien sûr. Les couleurs sont celles des associations partenaires du projet : Petit Cœur de Beurre et Prader-Willi France. De mon côté, j’ai fait passer le dessin du papier à l’ordinateur.
Et ce soir, nous sommes très fières de vous le présenter … :

Comme les choses se précipitent, j’ai dû créer ce soir la page Facebook qui allait supporter toute l’aventure (demain, je vous enverrai le lien vers cette page, car mercredi, C’EST PARTI !!!). Pour ce faire, j’ai grenouillé à droite à gauche, me remettre en tête les informations à donner, etc… Notamment, je suis allée voir ce que j’avais moi-même inscrit sur mon profil, « Lorène Gaydon » (Gaydon, c’est mon nom de jeune fille. Gaydon-Curtillet, plus exactement, ah ah ! Vous comprenez mieux !).
Et bien, si vous allez sur « Lorène Gaydon », dans « A propos », et dans « Détails sur vous », vous allez trouver la phrase suivante : « Si tu ne peux pas dire tant mieux, dis tant pis »
Je l’avais complètement oubliée, cette phrase ! J’ai dû créer mon profil en 2007 ou 2008… En recherchant, ça vient des Nourritures Terrestres (André Gide). C’est bien une lecture que je pouvais avoir à cette époque-là, oui…