I. La journée (les deux journées)
Deux trois petites choses.
Déjà, une frayeur. Regardez un peu ce qui nous est arrivé hier pendant la sieste de Joséphine :

C’est Louis qui l’a trouvée comme ça en passant dans le couloir et qui nous a appelées. Au début, ça nous a fait rire, j’ai pris la photo en pensant à vous les amis du blog, tout ça tout ça. Et puis après, et bien on n’a plus rigolé du tout… Parce qu’en fait, la tête était passée dans un sens, mais elle ne repassait pas dans l’autre ! Impossible. Il fallait couper les deux oreilles. Comment elle a pu se mettre dans cette galère, grand mystère…
Le réflexe des enfants bien sûr : « Faut appeler papa ! » (oui, c’était un problème technique, et qui dit problème technique, dit « PAPA »). Bon. Finalement, on a enlevé le matelas, et le buste a pu passer entre les barreaux, de profil.
N’importe quoi Joséphine ! 🙁
D’autre part, il y a comme un air de reprise un peu partout. J’ai eu la kiné, l’orthophoniste et la psychomotricienne au téléphone hier. Pour voir un peu comment on allait pouvoir redémarrer les prises en charge. Nous avons fait ce matin un premier essai de séance de kiné en visio. Ecoutez, ça m’a en tout cas permis de constater que Joséphine avait fait de gros, gros progrès depuis le début du confinement !
Pour les grands, le thème principal reste : les gendarmes. Ils habitent maintenant une bouteille en plastique remplie d’herbe et perforée de partout. Ils ont négocié avec le gardien pour qu’il ne la jette pas à la poubelle. Ils ont aussi regardé une vidéo sur les gendarmes, ce qui fait que maintenant, ils savent distinguer le mâle et la femelle (quand on appuie sur le mâle, il y a un liquide qui sort apparemment… Vous ne le saviez pas ? Moi non plus… On en apprend tous les jours…).
Aux dernières nouvelles, les gendarmes auraient trop froid la nuit. Ils ont hésité à mettre une couverture sur la bouteille en plastique. Et puis, Aurore a tranché. « Ecoutez. On va en faire des gendarmes super résistants. Ils vont s’adapter ».
Bref, ça, plus la chorale, plus Mission ânesses, plus un jeu de société, plus, plus, et bien les journées passent ! Voilà !
II. Le cadeau
De papi et mamie ce soir. Ils nous rappellent que ce sont sur les feuilles mortes l’automne, que poussent les fleurs au printemps. Merci papi et mamie !