I. La journée
La journée a été marquée par la chasse aux œufs bien sûr ! Mais les cloches se sont faites attendre : elles ne sont passées qu’à 19 heures ! Avant ça, nous avons été bien occupés, petit résumé en images (auxquelles il faut ajouter « Papy fait de la résistance », merci France 2 ! :)) :
Un peu de rangement dans la bibliothèque… C’est là qu’on a retrouvé le Trivial Pursuit. Et des livres, ahhhh ! des livres !!! Joséphine a fait un Skype avec sa bonne fée… Oui oui… Louis a fait un Château Aventure avec ses copains via Skype aussi Mise à jour des albums photos : j’imprime tous les ans les photos clés de l’année écoulée. Sauf que nous ne les avions pas collées dans les albums depuis 2016. Jus de fraise transformé en glaçons pour mistinguette… Déception : les cloches ne sont pas encore passées…
Enfin…
II. La minute de maman…
Cette fois-ci, c’est à Léo et Eric Kipik que je vais demander de passer directement au point III, car je vais parler de Dieu, et je ne veux pas leur faire de peine…
Figurez-vous que ce matin, les enfants voulaient regarder la messe à la télé. Normalement, on suit celle de notre paroisse, avec le Père Florent, sur internet. Mais quand il y a trop de monde, comme dimanche dernier, ça ne fonctionne pas. Donc on doit passer sur France 2. Ce matin, comme il allait y avoir encore trop de monde, on est allé directement sur France 2. A 10 h 30. Et c’est là où… Aïe… Je me retrouve à vous parler de Dieu…
Oui, parce qu’autant la messe du Père Florent, elle me porte, elle m’inspire, elle me fait du bien. Autant la messe sur France 2, je n’y arrive pas… Voilà. Je ne comprends pas les mots, ils ne rentrent pas, je ne me reconnais pas dedans, du coup on me parle d’un Dieu qui n’est pas le mien, et écouter la messe devient pour moi… une corvée. Je pense que ça vient de l’émotion. Il y a une ambiance dans une église, et ça doit être mon point d’accroche principal, au-delà des paroles, qui sont bien souvent trop compliquées, trop abstraites pour moi. Cette ambiance, j’arrive à la reconstituer quand c’est mon prêtre « habituel » qui parle, même si c’est à travers un écran. Par contre, les mêmes paroles désincarnées, déshumanisées, je n’ai plus d’accroche.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Et bien pour vous parler de mon Dieu à moi justement. Qui est étroitement lié à Joséphine. Vous voyez, Joséphine, elle est très limitée par sa nature. Un bug dans les gènes, et puis des bugs partout, le corps, le cerveau, les interactions entre les deux… Elle est une flamme qui s’est allumée sur une bougie toute biscornue. Elle ne marche pas, elle ne mange pas, elle ne s’ex-prime pas, elle n’im-prime pas non plus, elle respire à peine, elle est très fragile. Elle est là. C’est tout. Et c’est sa nature d’être là, « c’est tout ». Elle ne peut pas être autrement que comme elle est. Ce sont ses limites. Elle vit dans un espace d’actions et de perceptions différent du nôtre, réduit par rapport au nôtre.
Moi, je marche, je mange, je m’ex-prime, j’im-prime, je respire, je ne suis pas fragile. Mais au final, je suis bien comme Joséphine : là, c’est tout. Et c’est ma nature d’être là, « c’est tout ». Je ne peux pas être autrement que comme je suis. Ce sont mes limites. Par exemple, je ne peux pas voler, ni respirer sous l’eau. Je ne peux pas être immortelle non plus, et je ne peux pas être un esprit…
Quel rapport avec Dieu ? Et bien, du coup, c’est mathématique : je suis la Joséphine de Dieu !
J’espère que vous me suivez, car cette équation a une conséquence fondamentale : elle me donne un point commun avec Dieu ! Cette émotion si particulière que je ressens pour Joséphine, Il la ressent pour moi ! (et pour chacun d’entre nous bien sûr). Alors certains diront : « Oui, mais si Dieu n’existe pas… ». Peu importe, ça ne change rien. Les émotions, elles, elles existent ! Il n’y à rien à faire à part les vivre ! 🙂
Ce qui est super avec cette émotion en particulier, c’est qu’elle pardonne tout : on ne peut pas en vouloir à Joséphine de ne pas savoir manger, si ? Donc, Dieu, qu’Il existe ou pas, ne peut pas m’en vouloir de ne pas accrocher à la messe de France 2. Il ne peut pas m’en vouloir non plus de m’être trompée d’heure et d’avoir regardé le culte protestant sans m’en rendre compte jusqu’au moment où une femme a eu l’air d’être un prêtre…
Voilà. C’était « la minute de maman ». J’espère que je ne vous ai pas trop ennuyés…
III. Le cadeau
Il est de Joël et Monique ! Alors oui, les œufs et le gâteaux, c’est nous qui allons les manger… Mais l’intention, elle est pour tout le monde !

Non je ne me suis pas ennuyée en lisant vos sentiments sur Dieu et la messe à la Télé…j’ai souri…je m’ennuie presque toujours à la messe…je l’aimais gamine quand l’abbé Girardin l’animait, on ne m’a à cette époque jamais forcée pour aller à la messe… Quand au rangement de la bibliothèque…toujours intéressant…on retrouve des livres dont on ne se rappelait pas l’existence …on relit…puis les souvenirs reviennent…si, je l’avais bien lu… J’espère que les oeufs étaient bons…bisous à vous tous et courage pour les jours à venir…car il y en a encore beaucoup à mon humble avis. MThé
Envoyé de Yahoo Courriel. Télécharger l’application
Les oeufs, nous allons rationner, comme chaque année ! Un matin, un midi, un soir ! 🙂 Sinon bonjour la crise de foie 🙂
Bonjour Lorène et bonjour à tous
Et non je ne suis pas passé directement au point III comme tu le demandais..!!!
Si tu savais, chère Lorène, j’ai lu, relu et rerelu ce que tu nous as partagé….et qu’est ce que c’est beau….et comme tu as raison…. Joséphine EST LA tout simplement avec ses bugs, ses limites….et c’est bien cela le plus important. Et cette phrase qui a fait en moi comme un électrochoc , une évidence « Je suis la Joséphine de Dieu »…alors oui nous sommes tous et toutes « La Joséphine de Dieu » avec nos bugs, nos limites.
Grand merci à toi chère Lorène pour les mots qui m’ont touché au cœur…et cela grâce à Joséphine.
Voilà j’arrête mon bavardage et vous fais des byz à tous…des Byzkipik toujours. Eric
Merci Eric, je suis heureuse de ne t’avoir pas peiné !
Et bien tu vois LORENE ,en grattant mon jardin de fleurs, j’ai repensé à ce que tu as dit avec la messe, et Dieu et tu as raison , nous sommes tous et toutes des Josephines de Dieu. Tes paroles me touchent,par contre à la messe Je trouve le temps long et ringard. Ta petite Joséphine va ouvrir notre coeur à Dieu elle n’est pas ici par hasard .Je vous embrasse et encore merci Lorene. JOCELYNE
Merci pour ces belles paroles Jocelyne. Je t’imagine dans ton jardin, et je me transpose dans le mien… C’est papa qui s’en occupe… Deux ans de suite déjà. Allez, un jour… ça reviendra…
Ce que vous dites Lorène est très beau…je crois comprendre que l’on arrive à s’identifier à Joséphine tout simplement parce qu’on l’aime.. juste pour ce qu’elle est…comme un don de Dieu en somme.
A l’heure qu’il est, je suppose que les oeufs ont déjà tous disparus…engloutis par des petits gourmands!
Bises à la tribu et amitiés.
Ah non Gilles ! Il y a des tickets de rationnement pour les oeufs ! Et là, ce n’est pas Aurore qui les a mis en place, c’est moi. Et je veille au grain ! 🙂 Nous pensons bien à vous Gilles, nous espérons que vous vivez bien ce confinement ! A bientôt