Joséphine-la-Surprise a encore frappé !

Bonjour les amis, j’espère que vous avez tous passé une bonne semaine, que le moral et la santé tiennent toujours bon chez vous.
Chez nous, la semaine a été DINGUE, à cause de Mademoiselle Joséphine-la-Surprise qui a encore frappé !

1ère grande surprise : mercredi 11 novembre

Tout a commencé le lundi. Nous avions orthophoniste, et l’orthophoniste a travaillé avec un poupon. Elle l’appelait en faisant le signe « bébé », le donnait à Joséphine, Joséphine le jetait par terre, l’orthophoniste le récupérait et le cachait derrière son dos, pour l’appeler de nouveau : « bébé ! bébé ! » Ce petit manège a occupé une bonne partie de la séance, sans que Minette ne s’intéresse une seconde au bébé, à mon grand désespoir. Je disais d’ailleurs à l’orthophoniste : « Vous voyez ? On ne peut pas jouer avec elle, elle ne fait que jeter, jeter, jeter, ça fait un an qu’elle jette… » L’orthophoniste m’a répondu : « Tant qu’elle jette, c’est qu’elle a besoin de jeter. Et un jour, elle va passer le cap. À son rythme ».

Joséphine doit comprendre ce que se disent les adultes entre eux… C’est pas possible autrement… Car le mercredi, à la maison, elle s’est mise à reproduire le geste et à appeler le bébé !!! Exactement comme l’avait fait l’orthophoniste deux jours plus tôt ! J’en suis restée baba, j’ai expliqué aux enfants : « Elle appelle un bébé là ! Vite ! Vite ! Trouvez-moi quelque chose qui ressemble à un bébé !!! » Eléonore nous a trouvé une poupée (et même plus…), et depuis ce mercredi 11 novembre, Joséphine « joue à la poupée » ! Elle appelle toute la journée « Bébé ! Bébé ! », dès qu’elle arrive quelque part, à ses différents rdv, elle appelle le bébé, dans son lit, elle appelle le bébé…

Je vous ai fait un petit montage vidéo. On pourra y revenir dans quelques mois pour nous souvenir d’où on démarre 🙂 ! Vous la voyez à certains moments très attentive, très présente, bien « dans le jeu ». Et ça, ce sont des moments EXTRAORDINAIRES, complètement inédits, qu’on n’attendait pour ainsi dire plus… Et puis, à la fin, vous voyez aussi que bon… çà n’est qu’un début ! 😉

2ème énorme surprise : jeudi 12 novembre

Nous étions chez la psychomotricienne. Joséphine faisait ses exercices, et nous parlions de l’école : elle est censée rentrer à l’école en septembre 2021. Hum… (Donc je me renseigne auprès des professionnels 1. sur ce qu’ils en pensent, et 2. sur ce qu’il faut faire dans un cas comme celui-là.) Bon.

Et puis, dans le déroulé des exercices, vient la feuille et les crayons. Je dis : « C’est quoi le but là ? » (l’air de dire : « Vous avez besoin de poudre de Crayola pour quelque chose ? », parce ce que chez nous, les crayons, jusque-là, on essayait au maximum de les tenir hors de portée, bonjour le massacre…). Claudie (la psychomotricienne) répond : « je ne sais pas, on va bien voir ».
Et bien, le jour où Claudie a mis ensemble Joséphine, une feuille de papier, et des crayons, restera sans doute dans sa carrière professionnelle comme l’une de ses plus géniales intuitions… Car asseyez-vous bien : Joséphine tient parfaitement les crayons, et ne dépasse même pas de la feuille !!! Oui, vous m’avez bien entendue… Armée d’un Crayola dans la main, Joséphine se débrouille mieux que la plupart des enfants de son âge !!!

Depuis ce jeudi 12 novembre, nous ne cachons plus les crayons… Au contraire. C’est incroyable. Complètement incroyable…

Conclusion

Je dois dire que nous sommes un peu abasourdis par tout ce qui s’est passé cette semaine… Notre vie n’est plus du tout la même ! Comment est-ce possible… ? Que s’est-il passé là précisément dans la tête de cet enfant ? À moins que ce ne soit la disposition des étoiles ? Peut-être, oui, les étoiles… ou Dieu ? L’un d’entre vous a-t-il mis un cierge quelque part pour Joséphine cette semaine ? (Si oui, ça marche ! Il peut en mettre plein plein plein, pour tous ceux qui ont besoin d’un petit coup de pouce de là-haut !)

Confinement. Épisode 2. Jour 10

J’espère que tout le monde va bien de votre côté. Que vous êtes épargnés par le virus, du moins par ses symptômes…
De notre côté, pour l’instant, nous passons à travers… On le voit bien se rapprocher : au collège, parmi les collègues d’Olivier… mais il n’est pas encore arrivé chez nous… Du moins, s’il est arrivé, on ne s’en est pas encore rendu compte… J’en profite donc pour vous donner encore des bonnes nouvelles !

Car oui, en l’attendant, écoutez, nous vivons assez normalement… Olivier travaille. Les enfants vont à l’école et au collège (et non, pas de drame chez nous avec le port du masque pour les petits…), Marion Curtillet s’occupe de ses livres, existants et à venir.
Quant à Joséphine, elle a son programme habituel : trois fois orthophoniste, deux fois kiné, une fois psychomotricienne. Cette semaine s’est ajouté un rdv chez l’orthoptiste, et là, grande nouvelle : plus besoin de lui cacher l’œil droit ! (depuis juillet, nous lui cachions l’œil droit deux heures par jour, pour faire travailler plus l’œil gauche).
Ajouté également une expédition « vaccins contre la grippe » qui a duré plusieurs jours. J’ai fini par en trouver, et elle a pu être vaccinée chez la pédiatre jeudi matin. Ouf ! Une bonne chose de faite !

Au final, trois différences chez nous en ce moment par rapport à la vie « non confinée » :

  • L’attestation, qui est pour moi une nouveauté. (Et oui, souvenez-vous : pendant l’épisode 1 du confinement, je n’avais pas mis le nez dehors du tout !) Bon… Je ne vois pas trop en quoi ça peut réduire la circulation du virus, mais soit… j’essaye au maximum d’y penser…
  • Les activités des enfants. Ils sont très occupés d’habitude en dehors de l’école, et là, comme au printemps, plus rien. Du coup, on a remis un peu de télé : un film le mercredi après-midi, le samedi et le dimanche. Le reste du temps, ils jouent beaucoup entre eux, ou avec leurs amis de la résidence dans les espaces verts. Pour l’instant, ils ne tournent pas en rond à gémir dans l’appartement.
  • Le bureau : Agapanthe venait deux fois par semaine ici « faire bureau ». C’est-à-dire travailler avec moi sur le prochain épisode des aventures de Piwi Cœur. Ca, on ne fait plus. On travaille à distance maintenant…

Après, pour partager avec vous mes impressions, je ressens l’ambiance de ce confinement épisode 2 bien différente du confinement épisode 1… Il y avait pendant l’épisode 1 une certaine « énergie » que l’on ne retrouve pas aujourd’hui, comme si une énorme lassitude avait pris la place… C’était nouveau, ça ne l’est plus… Il y avait de l’espoir, il n’y en a plus… Beaucoup plus de doutes aussi, sur l’efficacité des mesures, trop, pas assez, on pourrait faire autrement… J’avais senti un élan pour l’épisode 1, on s’était confiné un peu « comme un seul homme », bien décidé à se serrer les coudes et à s’en sortir tous ensemble. Aujourd’hui, c’est chacun replié sur lui-même, blasé, aigri, sombre, apeuré… Un peu tout ça à la fois peut-être… Et puis, surchargé de travail, pour ceux qui travaillent… C’est le paradoxe…

Bon, heureusement, pour nous, l’essentiel est resté : LA CHORALE !!! Pas tous les jours, certes, car les parents travaillent. Mais les mercredis et les week-ends. Oh là là, que ça fait du bien de se retrouver et de chanter tous ensemble ! Une vraie bulle d’oxygène !!! Vivement mercredi ! 🙂

Il manque les voisins du 7ème sur cette photo, qui chantent aussi avec nous. Nous sommes 5 familles.

Pour terminer, une scène d’anthologie de Joséphine chez la psychomotricienne jeudi… Pour vous souhaiter une semaine pleine de lumière et de couleur, envers et contre tout ! Bon courage à tous !

Confinement. Épisode 2. Jour 1

Les amis, écoutez, maintenant que je suis très expérimentée en la matière, je vais vous expliquer ce qui se passe quand je redoute une très mauvaise nouvelle.
1) Je me projette sur un avenir tout noir, qu’il soit proche ou lointain, et plus je me projette, plus je m’asphyxie d’angoisse.
2) La nouvelle tombe. Finalement, comme j’en avais fait une énorme montagne dans ma tête par anticipation, la vraie nouvelle paraît minuscule à côté. Le plus dur se trouve du coup déjà passé…
3) Puis les jours se suivent. Les uns après les autres. Finalement, il n’y a rien de spécial à faire, juste occuper ma place si j’en ai une, m’en créer une si je n’en ai pas, m’en retrouver une si je n’en ai plus…

« A la David… »

J’ai constaté que le passage de l’étape 2 à l’étape 3 n’était pas évident. Car comme le stock de mauvaises nouvelles à redouter est inépuisable, on peut facilement rester coincé comme… sur un tambour… entre les étapes 1 et 2…

Alors, les amis, voilà… Si vous vous sentez coincés entre les étapes 1 et 2, et que vous ne savez pas comment vous sortir de là, c’est très simple. Regardez :


Vous voyez ? C’est facile ! 🙂

Quarantaine. Fin

Chers tous,

A l’heure où je vous écris, nous sommes déjà le 11 mai. Le fameux et tant attendu 11 mai. Certes, ça n’est pas le retour à « la vie d’avant », mais c’est une étape importante, et nous avons tous à la vivre en tant que telle. C’est donc ce soir avec une certaine émotion que je rédige ce dernier article de la « parenthèse confinement ». Ces cinquante-six jours que nous avons vécus un peu « ensemble » à travers ces quelques mots, quelques images, que nous vous avons envoyés chaque jour en pensant à vous qui alliez les parcourir. Un lien entre nous tous, « les amis du blog« .

Quels vont être les changements chez nous ce 11 mai ? Le principal, c’est le retour d’Olivier à la maison ! Les premiers jours vont être difficiles pour lui, c’est sûr… Il va avoir l’impression d’être projeté dans une machine à laver en plein essorage… Mais enfin, après quelques jours, ses yeux et ses oreilles auront rétabli les filtres nécessaires à la survie dans ce milieu hostile ! 🙂

Pour le reste de la troupe, les enfants vont continuer l’école à la maison. La chorale avec les voisins continue aussi. Nous allons sortir un peu plus, certes, sans excès pour autant. Je n’y avais pas pensé jusque-là, mais ça y’est, aujourd’hui, c’est tombé comme ça d’un coup : mes jambes ont besoin de BOUGER !

Pour fermer en beauté cette parenthèse, j’ai deux cadeaux pour vous. Un que vous attendez depuis dimanche dernier, n’est-ce pas, Mission Ânesses, épisode 6 qui est aussi la fin de l’histoire ! Et quelle fin ! 🙂

Et le cadeau complètement incroyable…

Joséphine, tu aurais pu le faire hier, tu aurais pu le faire demain… Mais non, tu l’as fait aujourd’hui… Tu savais sans doute que ça nous donnerait à tous de la force pour affronter la suite, et tu savais aussi sans doute que ça ferait un super cadeau d’anniversaire pour Agathe et mémé, qui sont toutes les deux nées le même jour : ce même fameux 11 mai !

Joyeux anniversaire Agathe, Joyeux anniversaire mémé. Et MERCI Joséphine !

La Lumière

Elle nous a accompagnés tout au long de ces 56 jours de confinement. Elle va continuer bien sûr !

« Ultreya ! » comme dirait Dominique !

Quarantaine. Jour 55 (par Olivier)

I. La journée

Mon récent ralliement à l’apiculture m’a valu la nécessité et le droit de voyager jusqu’en Haute-Savoie hier pour m’occuper des ruches. Papi m’a bien aidé dans le travail du rucher ! J’ai été heureux de de revoir toute la famille et les amis là-haut. Tout le monde semble bien se porter, y compris le moral.
Les règles de distanciation sociale ont probablement été plus faciles à implémenter et à vivre dans cette région faite de grandes espaces. Pour autant, la date du 11 mai est loin de s’accompagner d’une reprise rapide de l’activité qui dépend beaucoup du tourisme là-bas.

Aujourd’hui, après les traditionnelles courses du samedi matin, Louis et moi sommes sortis dans Villeurbanne (les autres enfants n’avaient pas forcément envie / besoin de changer d’air). C’était rigolo de l’écouter commenter sa ville (« ah là c’est l’école dont on utilisait le gymnase l’année dernière pour les cours de sport », « ah c’est ici que je vais pour mes cours de judo », « ah là c’est chez mon copain Paul », etc). L’apogée de la sortie a été de passer devant le dépôt des bus et le centre de maintenance des trolleys. Au cours de la balade, il m’a tout de même fait part d’une petite inquiétude : « Papa, c’est fou comme j’ai oublié le nom de toutes les voitures : je me souviens bien des marques mais j’ai du mal à me rappeler des modèles ! » (en parlant des voitures garées dans la rue, qu’il a l’habitude de nommer une par une en temps normal quand on se balade dans la rue !). J’ai pu l’apaiser en lui assurant que les voitures feraient vraisemblablement toujours partie du monde d’après, et qu’il pourrait se ré-entraîner et vite revenir à son niveau d’avant confinement ;).

Éléonore est très fière, heureuse et impatiente d’aller à Charlieu chez Grand-Père et Grand-Mère, avec sa cousine Albane. Elle s’inquiétait un peu ce soir que sa valise ne soit pas faite (« Mais Éléonore, c’est mercredi que tu vas à Charlieu, on a encore le temps !).

II. Les lumières

III. La citation

Il est une heure, et tout va bien !

Niquedouille (« Robin des bois » , Walt Disney)

Cette réplique nous vient de Niquedouille, qui avait anticipé bien avant nous la mode du « port du masque sur le bout du nez » !

Quarantaine. Jour 54

I. La journée.

C’est surtout à Olivier qu’il est arrivé des choses aujourd’hui !

Déjà, il a cassé la voiture. Ca, c’est important dans un couple. Et d’autant plus si dans le couple, il y a moi… Parce que j’avais un de ces passifs point de vue voitures cassées… hum… Un poteau trop près du bord, un plot en béton trop à ras du sol, des freins qui ne freinent pas assez vite… Ah ! et puis la meilleure je crois, c’est le gars qui arrive de derrière juste au moment où je sors de mon stationnement… A la casse, la voiture, et deux semaines, elle avait, la voiture.. (Heureusement, c’était celle du Vieux Campeur, et j’avais des patrons là-bas d’une bienveillance infinie…).

Bon bref. Avec ce coup-là, Olivier rattrape un peu son retard… Je me sens moins coupable. Comme absoute, vous voyez ?

Alors je vous propose un petit jeu pour demain. C’est samedi, nous avons du temps…. Cherchons quelque chose à dire à quelqu’un qui vient de casser sa voiture, autre que : « C’est de la tôle, c’est pas grave ». Elle M’ÉNERVE cette phrase !!! Et pourtant, il semble impossible d’en dire une autre… Alors, cherchons, et par pitié, TROUVONS !

Pour ce qui est de la « mission abeilles », je n’ai pas tous les détails, il vous racontera demain. Mais je crois que ça s’est bien passé. En tout cas, quand il est arrivé là-haut, il y avait de nouveau un essaim, regardez, dans l’arbre derrière lui !


Pour ce qui est des enfants ici, je leur ai appris à jouer au poker ce soir. Et j’ai bien l’impression que ça va leur plaire !


Quant à Joséphine, elle a eu droit à son tout premier brossage de dents ! Appréciez surtout le rire d’Apolline, elle fera du cinéma je pense… Ah, en parlant de cinéma, ils ont regardé Les Sous-doués cet après-midi. J’ai eu droit à la plupart des répliques cultes au dîner, ça m’a rappelé des super souvenirs. N’est-ce pas mes frères ? 🙂

II. Déconfinement

Les choses s’éclairent pour Louis et Apolline : ils ne reprendront pas l’école. Nous les aurions mis à l’école s’ils avaient pu y aller tous les jours. Or, ce ne sera pas possible. Donc voilà. On va continuer comme ça pour eux jusqu’à la fin de l’année…

Par contre un doute s’installe pour Aurore : le collège vient de nous dire qu’en fait, ils n’auraient pas plus de travail sur place, qu’à la maison… Comme Aurore fait son travail en +/- 1 heure à la maison, je ne vois pas trop ce qu’elle va faire au collège tout le reste du temps… Bon, ce point là repasse en suspension du coup…

III. La Lumière

Allez les amis, plus que deux jours, pour la plupart d’entre vous j’espère !

Quarantaine. Jour 53

I. La journée

Un jeudi fidèle à lui-même : LA COURSE ! Mais enfin, tout s’est bien passé, tout a avancé, tout le monde a passé une bonne journée.

Ce soir, Olivier est parti pour Essert-la-Pierre : vous savez qu’il a des ruches là-haut, et comme vous vous en doutez, depuis deux mois, elles vivent « en complète autonomie ». Sauf que cette semaine, une d’entre elle a essaimé. Papi, n’écoutant que son courage, a revêtu la tenue d’apiculteur d’Olivier, et a réussi à récupérer l’essaim. Il l’a mis dans une ruche provisoire. Mercredi, Olivier était en congé, il est allé au magasin d’apiculture de Bron et a acheté tout le matériel nécessaire. Et donc il est sur place ce week-end pour s’occuper de ses abeilles.

II. Déconfinement

Le programme d’Eléonore se précise : elle va être transférée mercredi à Charlieu, avec sa cousine Albane. Merci les grands-parents !!!

III. Le cadeau

Il est d’Agapanthe ce soir. Car vous l’avez vu sur Facebook et le site web, Piwi Coeur est passé dans le Progrès de Lyon aujourd’hui. Sauf que le journaliste l’a présenté comme un combattant (et nous avec). J’avais bien précisé que la notion de « combat » ne nous ressemblait pas du tout et qu’on était plutôt dans « sourire », mais enfin… Pour intéresser les lecteurs, il faut forcément parler de combat, n’est-ce pas ? Donc voilà, mauvaise surprise ce matin, car pour nous, la vie de Joséphine, et la nôtre avec, n’est pas un « combat », nous ne la voyons pas comme ça, nous ne la vivons pas comme ça, et c’est toujours désagréable de se faire mettre dans une case qui ne nous correspond pas du tout.

Mais qu’à cela ne tienne, Agapanthe a réussi en trois coups de crayon à retourner la situation : elle a transformé notre Piwi Cœur en combattant tout mignon et surtout… tout sourire… J’adore ! Ah ! Celui-là, oui, il nous ressemble ! Voilà une case qui est bien la nôtre ! 🙂

IV. La Lumière

Bon dernier week-end de confinement !

Quarantaine. Jour 52

I. La journée

La journée avait commencé très fort… 8h, ils me sautent dessus, à part Louis et Eléonore, que je vois débarquer quelques minutes plus tard tout mouillés, sortant de la douche… « OH NON ! » « Et si ! » « LES DEUX ? » « Oui »… Deux pipis au lit… Alors ça vous voyez, c’est la journée qui démarre… au top ! Bon, je me suis surprise à traiter tout ça d’une manière très mécanique, comme un robot. Sans m’énerver… Et pour le reste, la journée s’est bien passée.

Pour l’après-midi les enfants s’étaient installés devant France 3 pour faire la dictée nationale, mais les pubs et le bla bla ont eu raison de leur patience. Ils ont basculé sur Madame Bovary sur la 2.

En parlant de télé, ce soir, j’ai eu droit aux pubs… « Comme j’aime point fr », « La Matmut », et je ne sais quoi encore… Ils étaient à fond, écoutez, si vous regardez de temps en temps la télé, vous devriez reconnaître… et rire…

II. Déconfinement

Une nouvelle concernant Louis : il ne reprendra de toute façon pas avant le 25 mai (les Ce1 sont parmi les derniers à reprendre, et il est bien précisé : « reprise éventuelle »).

III. Cadeau

Il est de Joséphine ce soir, c’est trop beau. (Et merci Aurore pour le petit air de trompette :))

IV. La Lumière

La Lune était de nouveau très belle ce soir !

Quarantaine. Jour 51

I. La journée

Une journée très « visio » : Joséphine a eu sa première séance d’orthophonie par Skype. Elle avait eu kiné hier aussi. Alors je vais être franche avec vous, je ne suis pas douée ! Vais-je le devenir avec le temps, c’est pas dit… Mais il y a une chose de très importante dans le fait de recommencer les prises en charge : c’est que les professionnels savent dans QUEL ORDRE doivent se faire les choses. Vous saviez vous qu’à côté de rouler et ramper, il y avait « pivoter » ? Moi je ne le savais pas… Donc heureusement qu’Estelle (qui remplace Marielle pendant son congé maternité) reprend la main pour que Joséphine passe bien par toutes les étapes et qu’il ne lui manque pas d’acquisitions essentielles pour la suite… Quand les enfants vont bien, on ne se rend vraiment pas compte de tout ce qu’ils ont à apprendre !

Journée très « visio » aussi parce que Louis avait classe virtuelle avec sa maîtresse à 14h, et que Marion Curtillet interviewait la directrice de Petit Cœur de Beurre sur Zoom aussi à 14h.

Louis et Apolline ont été bien occupés de 9h à 16h, c’était une bonne journée pour eux. Aurore a lu toute la journée Tara Duncan. Et Eléonore… c’est un peu poussif on va dire. Elle a jardiné. J’ai de la terre partout, la lavande n’a plus de racine… C’est un cauchemar… Ma chambre aussi d’ailleurs, c’est un cauchemar. Comme ils ne peuvent plus mettre un pied dans la leur, ils viennent envahir la mienne. Olivier verrait ça, il deviendrait fou… 🙁

A 17h nous avons fait deux Scotland Yard. Les policiers ont attrapé le voleur les deux fois. Ne vous inquiétez pas.

II. Le déconfinement

Une case est cochée : Aurore. Elle retournera au collège le 18 mai, et ira donc prendre ses quartiers à Cusset avec Olivier pour une durée… indéterminée.

III. Joséphine : les médicaments

Encore une petite spécificité de Joséphine : les médicaments. Elle en prend trois : Lasilix (ceux d’entre vous qui ont des cœurs un peu susceptibles connaissent bien), Aldactone, l’équivalent mais qui permet de garder le potassium et apparemment, on a besoin de potassium, et l’Inexium, qui protège l’estomac mis à rude épreuve par l’alimentation par sonde. Ah ! J’en oublie un, attendez ! Son seul « médicament » en commun avec ses camarades de son âge : les trois gouttes de vitamine K ou E, je ne sais plus trop.

Petite anecdote concernant le Lasilix : Olivier est allé en chercher à la pharmacie ce soir. Il est tombé sur un pharmacien qui ne connaissait pas Joséphine.

– Mais attendez, elle a 18 mois votre petite ?

– Oui

– Et elle prend du Lasilix ?!?

– Oui oui

– C’est pas banal !

– Non non 🙂

Bref, Eléonore (et son superbe carré plongeant) me harcèle depuis la semaine dernière pour pouvoir vous montrer qu’elle aussi s’occupe de Joséphine, et donc la voici qui donne les médicaments…

IV. La Lumière

Demain on est déjà mercredi…

Quarantaine. Jour 50

I. La journée

La reprise de l’école à distance s’est faite sans grande difficulté… Et je confirme, j’ai clairement moins de « maman, maman, maman, maman » quand ils sont occupés la moitié de la journée sur leur travail ! OUF ! (Je laisse la responsabilité à chacun d’en tirer des conclusions anthropologiques, ou pas :)).

Quelques moments sympa : ils ont découvert qu’ils pouvaient jardiner sur le balcon (mieux vaut tard que jamais…) et une belle séance câlins… (les séances câlins sont très fréquentes. En fait, Joséphine est la principale occupation des deux grandes : quand elles n’ont rien à faire, elles prennent Joséphine, et hop câlin. Les deux petits font pareil, sauf qu’ils s’y prennent tellement mal, qu’elle hurle et se débat… C’est moins sympa…).

II. Michèle Giroudon

Michèle Giroudon est la très officielle toute première pré-commandeuse des aventures de Piwi Coeur – épisode 1 ! Comment a-t-elle pu faire une chose pareille ? Ah ça ! Elle s’est démenée, je peux vous le dire ! (Et elle s’est couchée très tard hier soir aussi ;))

III. Le cadeau.

C’est Dominique Fulchiron qui nous régale encore ce soir… Les fêtes de Charlieu… Souvenirs, souvenirs… Espoir aussi ! La lumière là bas, loin, très loin, tout au bout du long, long tunnel !

III. La Lumière

Nos bougies sont ce soir pour Albane, une petite fille née le même jour exactement que Louis.

Albane, tu vois des bougies sur les images, n’est-ce pas ? Et bien en fait, ce ne sont pas des bougies comme les autres. Ce sont des bougies magiques ! Quand nous les avons allumées ce soir, nous avons pensé fort fort fort à toi et nous nous sommes concentrés pour mettre toute notre énergie dans la flamme. Elles ont gardé cette énergie toute la nuit, pour pouvoir te la transmettre ce matin. Regarde-les bien !