Nous voici de retour à la maison !

Ce que nous a montré ce petit séjour à l’hôpital, c’est à quel point Joséphine était vulnérable… On le savait, oui, mais alors à ce point là ! Un petit virus de rien du tout, même pas descendu dans les bronches, même pas le nez encombré, rien, et ça suffit pour qu’elle ne respire plus… Imaginez un peu si elle attrape un vrai bon gros virus comme il va y en avoir tout autour d’elle tout l’hiver…

Maintenant, le grand sujet va donc être : « la protéger des virus« . Pour ce faire, deux axes : les règles à la maison (laver les mains tout le temps, mettre un masque si on est malade, l’embrasser sur les pieds et pas sur le visage), et des traitements préventifs (vaccin contre la grippe, injections d’anticorps).

Evidemment, la garantie en la matière n’existe pas… Alors depuis le début de la semaine, depuis que nous nous retrouvons avec cette responsabilité surréaliste d’empêcher un virus d’atteindre les voix respiratoires de Joséphine, m’habite l’image du père d’Aurore dans la Belle au bois dormant. Vous savez ? Celui qui fait brûler tous les rouets du royaume pour que la prophétie de la fée maléfique ne s’accomplisse pas. Tous, sauf un qui a échappé à sa vigilance. Et c’est à celui-là qu’Aurore vient se piquer le jour prévu bien sûr. On n’échappe pas à son destin… Enfin, si, un peu quand même… Si on a, comme la Belle au bois dormant et comme Joséphine, une bonne fée qui veille sur nous 🙂

Nous allons faire de notre mieux. Comme d’habitude. En attendant, Joséphine a rejoint sa tribu, qui l’attendait avec impatience. C’est reparti pour un tour !

(Je précise que les enfants que vous voyez avec un masque ne sont pas spécialement malades, ils sont juste tellement prévenus qu’ils font du zèle. Nous espérons que ce zèle va durer assez pour devenir une habitude et qu’ils vont le faire naturellement, sans y penser, pendant tout l’hiver !)