Voici Joséphine de retour à l’hôpital. MAIS je vous rassure tout de suite : il n’y a rien de grave, et elle va très bien ! Elle est à l’hôpital parce qu’il y a des choses qu’ils peuvent faire là-bas que nous ne pouvons pas faire à la maison, tout simplement. Et maintenant que ces choses ont été faites, tout est rentré dans l’ordre.
Nous avons donc repris le rythme « habituel », je suis à l’hôpital la journée, Olivier le soir. Et Bernard et Dominique s’occupent du reste de la tribu… Merci à eux !!!
La différence avec « d’habitude », c’est que « d’habitude » j’occupe mes soirées en écrivant mon livre. Alors maintenant qu’il est écrit (livré demain !!!), et bien je vais écrire… à vous. Voilà 🙂
Comment nous sommes-nous retrouvés de nouveau à l’hôpital ?
Je vous avais raconté la nuit précédente, et bien celle d’hier n’a pas été meilleure. A 7h, je dormais profondément, et j’entends la petite voix d’Apolline qui me dit en me secouant : « Maman ! Maman ! Papa me dit de te dire que Joséphine a 60 de sat et qu’il faudrait que tu viennes« . Le temps que l’information arrive au cerveau et hop, j’étais réveillée et bien réveillée.
Je me précipite dans la chambre, je la mouche, je l’aspire, je passe 4 tubes de serum, un ignoble truc jaunâtre finit par sortir, et la sat remonte doucement à un niveau acceptable.
La pédiatre avait dit la veille : « si c’est sale, il faut faire une prise de sang« . J’appelle illico l’HAD pour lui raconter ce qui vient de se passer et voir si une infirmière peut passer. « Je vois avec le médecin et je vous rappelle« , qu’elle me dit. Entre temps, on discute avec Olivier et on est tous les deux sur la même longueur d’onde : c’est trop pour ce que l’on sait faire ici, on va demander à ce qu’elle soit hospitalisée. L’infirmière rappelle : le médecin veut justement qu’on l’hospitalise. Tout le monde est d’accord. Super. L’infirmière me demande si on veut une ambulance, vu la scène qu’on vient de vivre, je dis oui.
Et les rituels du matin suivent leur cours habituels, termine ton lait, range ta trousse, n’oublie pas de mettre une culotte, qui a laissé son crachouillon dans le lavabo, etc…
Quand soudain, même pas 10 minutes après, on sonne à la porte. Et là trois pompiers des vrais qui rentrent en trombe, se précipitent dans la chambre de Joséphine, et commencent à faire tout ce qu’ils ont l’habitude de faire. Donc évidemment panique à bord puisque l’état de Joséphine étant « par nature » un état critique, ils se sont mis direct en mode « état critique ». Ils ne m’écoutent même pas, ils ont le médecin du SAMU au téléphone, et ils se parlent entre eux en commençant à vouloir lui mettre de l’oxygène etc.
Après quelques minutes de haute tension j’arrive enfin à leur expliquer que la sat à 82, c’est normal, la respiration qui va tellement vite qu’on n’arrive même pas à compter, c’est normal, les signes de détresse respiratoire sur le thorax, normal aussi. La seule chose « pas normale », c’est le ronflement, parce qu’elle est encombrée et qu’on doit juste aller à l’hôpital pour la faire dégager.
Ils comprennent qu’ils ont sous les yeux un cas « un peu spécial », et l’atmosphère se détend. Eléonore peut même toucher un pompier, wahou !!! Puis le samu arrive, rebelote la panique mais les pompiers leur expliquent qu’en fait, ça n’est pas si grave que ça en a l’air, et nous partons pour l’hôpital dans le camion des pompiers avec le médecin et une infirmière du samu.
Maintenant, on en rit. Mais ce matin, c’était une scène extrêmement stressante et les enfants ont été très marqués. Au point que Louis restait sur le pallier et ne voulait plus rentrer dans l’appartement, complètement choqué. Ce soir ils étaient encore tous inquiets et nerveux, mais je leur ai montré la vidéo de Joséphine qui allait très bien. Ils ont juste hâte qu’elle rentre à la maison.
Après ce départ en fanfare, nous arrivons aux urgences où nous étions attendus. Ils font la radio des poumons, la prise de sang, et on est transféré en réa pédiatrique, là où l’on a passé trois semaines en février. Les docteurs qui ont suivi Joséphine sont là, ouf, pas besoin de raconter une énième fois toute l’histoire… Ils la nettoient fortement de l’intérieur, et ensuite, RAS ! Le reste de la journée s’est passé sans encombre. Très tranquillement. Elle a beaucoup dormi. Quand elle était réveillée elle était bien présente. Et elle respirait de nouveau « très bien ».
On peut rentrer alors ? Pas tout à fait. Ils vont la garder sous surveillance un ou deux jours et ils attendent les résultats des prises de sang, savoir quel virus ou autre est à l’origine de l’encombrement.
Et l’opération ? Reportée. J’ai croisé le chirurgien, il ne veut prendre aucun risque. Il veut la laisser se remettre une quinzaine de jours avant d’opérer, être sûr qu’elle soit bien en forme.
On était un peu déçu bien sûr… C’est quand même incroyable. Ne pas tomber malade du 18 février au 10 juin. Et attraper un qdmlfqsljfsqdljfq de rhume quelques jours avant l’opération… Rageant !
Et là, c’est Christine, la kiné de la réa pédiatrique, qui a trouvé la formule qui allait bien : « Ne soyez pas déçus, si elle n’est pas opérée lundi, c’est qu’il ne fallait pas qu’elle le soit. Le chirurgien n’aurait pas bien dormi la veille, ne serait pas en forme, ou je ne sais quoi. C’est forcément mieux comme ça« . J’adore ! C’est exactement ce qu’aurait dit le roi David dans mon livre :). Bon, cet article est trop long pour parler de Christine ici, j’écrirai un autre article. Un autre jour.
En tout cas, résultat des courses : nous sommes, Olivier et moi, hyper détendus ce soir !!! Joséphine est bien, elle est en sécurité, exactement là où elle doit être compte tenu des circonstances. Sa chambre est vide certes, mais nous sommes rassurés, alors que depuis deux jours nous étions finalement, sans même nous en rendre compte, très inquiets. Elle va se remettre vite, et tout va rentrer dans l’ordre.
Un grand merci à vous tous pour vos messages, vos pensées, vos prières. Ils nous touchent et nous aident beaucoup !
Bon courage.je.prie pour josephine.gros bisous a tous et un de plus a josephine.
Merci ma cousine ! 🙂
Courage petite Joséphine. .
Depuis Lourdes où je suis en pèlerinage je pense très fort à toi et mes prières t’accompagnent ainsi que toute la tribu.
Bises. Eric
Merci Eric !
Courage petite Joséphine.
Depuis Lourdes où je suis en pèlerinage je pense très fort à toi et mes prières t’accompagnent ainsi que toute la tribu.
Bises. Éric
On croit tous à notre petite Vedette imprévisible !!!
Qu’elle se remette vite !
Gros bisous
Chers neveuxEn effet vous avez dû avoir très peur mais maintenant tout rentre dans l ordre, . l’on peut dire.Je pense beaucoup à vous mais je ne prends pas toujours le temps de vous le dire Joséphine va reprendre des forces et tout se passera tres bien pour l opération.partagez toutes nos affectionsPatrice et Brigitte Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.
Très cher famille de Joséphine, je vous embrasse tous pour tout l’amour qui rayonne autour de vous. J’embrasse aussi du bout des lèvres mais bien chaleureusement la petite Joséphine afin qu’aucun rhume ne puisse, à nouveau, venir contrarier le projet de son opération.
Je lis et relis le blog, les commentaires et je me demande ce que je vais pouvoir trouver d’assez chaleureux et pas trop bête pour vous dire combien je vous soutiens tous, Joséphine en particulier.
Alors, des fois, je passe, mais pas là.
C’est trop stressant.
Tant d’amour et de volonté, petite Joséphine, tu vas t’en sortir et ta famille avec toi.
Je te fais beaucoup, beaucoup de bisous.
Merci Mireille !
Ce matin je me réveille, j’allume mon portable et petite alerte «opération Joséphine » mais comme j’avais lu le blog, je savais qu’elle était reportée. Alors, c’est l’occasion de mettre mes pensées, pour toute la famille, par écrit. Pensées pour Joséphine, et vous tous, ça a dû être dur pour tous, cet épisode des pompiers et du Samu.
Peut être qu’un jour vous entendrez les enfants dire, « plus tard je veux être pompier ou médecin Samu ! »
Je continue bientôt mon chemin de Compostelle, en espérant arriver à Santiago cette année et je vous emporte tous dans mon sac à dos. Et quand j’aurais une petite douleur, je penserai à ce qu’endure Joséphine.
Merci Joséphine, tu me porteras. Énorme Bisouxxx à tous
Merci Catherine. Elle nous porte tous oui :). Bon périple !