I. Bilan médical
Légère dégradation de l’état du moral. Pas vraiment le moral, disons l’humeur plutôt. Apolline s’est levée du mauvais pied ce matin, ça peut arriver, comme à tout le monde, sauf que d’habitude, ils partent à l’école à 8h20 et quand ils rentrent à midi, c’est passé. Là, bon… C’est pas tout à fait pareil. Louis a été bien nerveux aussi (peut-être la grosse tête après la vidéo d’hier…? :)). Heureusement, ils se sont partagés la journée, Apolline le matin, Louis l’après-midi.
Ce que j’en retiens, c’est que les « petites contrariétés du quotidien » dont on ne fait pas cas en général, prennent une toute autre dimension dans le contexte actuel. Nous allons découvrir et apprendre à gérer. On va voir demain mais je pense qu’il ne faut pas laisser s’accumuler…

II. La journée en image
Monsieur le Président prépare son prochain discours… Apolline noie sa colère dans le travail Même maman a pu bien avancer aujourd’hui ! On n’oublie pas les câlins bien sûr ! Aurore nous a fait son gâteau préféré : le roulé pas roulé Il manque une part ?

III. Les as du planning…
Si vous avez bien regardé les images, vous avez remarqué qu’une case a disparu dans le planning : la case « ménage » bien sûr…

Evidemment, on a mis la chorale à 18h, et 18h, c’était l’heure du ménage ! Comme par hasard, personne n’est venu me dire : « Mais maman ! Quand va-t-on faire le ménage du coup !?! »
Mes enfants ont la même hiérarchie des priorités que moi…
IV. Les lumières
Si vous faites pareil chez vous, envoyez-moi une photo ! (lorene.semay@gmail.com)
V. Le mot de la fin pour la maman de Frankie
Merci pour cette belle histoire Françoise !

Prenez bien soin de vous. A demain !
bon courage tout de même, ce n’est pas facile avec des enfants… du coup j’ai mis la petite lumière à 20h,sur le rebord de fenêtre, je m’associe aux
Lyonnais car je reste de tout coeur avec eux…on oublie pas 45 ans passés dans
cette jolie ville. je pense à vous et c’est bien agréable d’avoir des nouvelles de la petite. prenez soin de vous !je vous embrasse .MThé
Envoyé de Yahoo Courriel. Télécharger l’application
Merci Marie-Thérèse ! Chez nous, la bougie hier soir était pour toutes les personnes qui sont seules chez elles pour vivre cette quarantaine.
Très agréable de commencer la journée en lisant cette très belle histoire. Merci Lorène et bon courage à tous!
Bonne journée Joël et Monique ! A tout à l’heure ! 🙂
Merci Lorène de ton partage de la vie quotidienne de la « tribu »…
Moi aussi j’ai mis une petite bougie sur ma fenêtre hier soir…!!!!!
Byzes à vous tous. Byzkipik Eric
Super Eric ! Ce soir, envoie moi la photo ! Nous allons faire une beau tableau de lumière ! 🙂 Bonne journée, nous pensons bien fort à toi !
Je pense à vous en particulier ….pas facile ce confinement pour les enfants en ville …Josephine doit être toute désorientée d’avoir ses sœurs et frère à la maison …mais calinsv+++
Je mets un message d’un enseignant , à diffuser pour les parents
» Je suis enseignant , ma compagne aussi. Nos enfants sont de bons élèves. Nous avons passé 4h aujourd’hui à faire les devoirs, et ça risque d’être comme ça tous les jours.
Est-ce que les enseignants se sont posés la question de la pertinence de la continuité scolaire ? Enseigner c’est avoir une relation réelle, concrète, c’est connaître les élèves, c’est interagir avec eux. Ce n’est pas juste envoyer des fichiers, du travail, ce n’est pas juste corriger non plus.
On demande aux parents d’enseigner, de soutenir, de contrôler, d’expliquer avec leurs capacités à enseigner ou pas. Nous on peut, on est enseignant.
On leur demande de jouer le rôle de l’enseignant, on leur demande de consacrer un temps qu’ils n’ont peut-être pas, très certainement pas, parce qu’ils ont d’autres choses à gérer. On leur demande de remplacer système scolaire qui n’est plus en place.
Peut-on demander aux parents de combler ce manque ? C’est un métier d’enseigner. Ca s’apprend. C’est du temps. Les parents ne l’ont pas forcement même en confinement.
Et que dire des parents qui sont soignants, policiers ou pompiers, qui après leur journée de travail très difficile en ce moment doivent faire les devoirs avec leurs enfants ?
Que dire de ces parents qui n’ont pas les aptitudes intellectuelles, sociales et/ou culturelles pour enseigner, pour aider leurs enfants ?
Nous sommes en train de creuser les écarts.
Est-ce que tout cela est bien raisonnable ?
Les enseignants devraient s’interroger sur les contenus, sur la quantité de travail qu’ils donnent, se dire que peut-être ce n’est pas grave si le travail n’est pas fait entièrement, si le programme n’est pas terminé. Le sacro-saint programme.
Peut-être est-il important de renforcer les fondamentaux, d’entretenir correctement ce qui a été enseigné à dose raisonnable et en pensant aux parents et non pas aux contenus.
Rien de grave peut-être dans tout ça.
Est-ce grave si nos enfants ratent certains morceaux des programmes scolaires ?
Je ne sais pas. Je m’interroge.
Alors oui, on peut travailler un peu chaque jour, mais doit on réellement compenser, remplacer l’école ?
Mais je crois qu’on devrait en profiter pour passer du temps ensemble, se soutenir, échanger, parler avec nos enfants…. Lire….
Jouer….
A voir
PS : Quand nos enfants ne travaillent pas ou peu durant les vacances d’été, reviennent-ils complètement débiles, incultes, inaptes ? Je ne le crois pas. Et pourtant ils ont quand même mûri, grandi.
J’aurais tellement aimé entendre notre ministre de l’éducation nationale, nous demander de passer du temps en famille, de lire ou se lire des histoires, de jouer ensemble…. de profiter de ce moment exceptionnel pour profiter les uns des autres. Mais non, il faut produire du savoir et des connaissances évaluables.
PS2 : Evidemment que l’on fait ce qu’on peut. On s’ajuste. On navigue à vue. Bien sûr.
Le problème vient de ces injonctions impossibles à tenir.
Mais justement dans ce cadre, restons raisonnables et gardons un œil critique sur celles-ci.
Rappelons le : cette situation est inédite pour tous. Personne ne sait comment réagir.
Et oui les enseignants sont consciencieux et font ce qu’ils peuvent. Mais de même pour les parents.
Tous dans le même bateau.
Restons souriants, cordiaux et solidaires. »
Charuel Fabrice
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Merci pour votre message Aude, et pour vos pensées !
De mon côté, je suis extrêmement reconnaissante aux enseignants des enfants de jouer le jeu et au contraire, je fais tout pour maintenir le lien entre chacun et son enseignant (même pour Eléonore, qui est en maternelle donc n’a pas de « devoirs »). Je trouve cela extrêmement important pour les enfants, le maître/la maîtresse est LA personne avec laquelle ils passent le plus de temps, c’est un pilier très important et structurant dans leur vie. D’ailleurs, ils tiennent à leur envoyer tous les jours la photo de leur travail et ils attendent la réponse, les encouragements, le petit mot gentil, le « Prends bien soin de toi ». Quand ils la reçoivent, leurs yeux pétillent. Voilà.
Je suis 100% d’accord qu’en l’occurrence, peu importe le contenu, la réussite, etc… Juste LE LIEN. D’ailleurs, de notre côté, aucun enseignant n’exige quoi que ce soit comme « qualité », ni même comme assiduité.
Quant à l’idée de jouer avec les enfants toute la journée, c’est une qualité tout aussi mal répartie entre les uns et les autres, que celle qui consiste à leur faire faire des exercices de maths ! Moi par exemple, j’en suis complètement incapable. On va voir ce week-end : pas de devoir, et pas non plus la TV 10h dans la journée, donc on va faire… des jeux… Je vous raconterai ! 🙂
On fait tous ce qu’on peut, avec ce qu’on est ! 🙂
Très contente que finalement, ça ne se passe pas trop mal et que Joséphine reste imperturbable.
Et, si besoin en était, voici encore une petite histoire qui remonte le moral:
C’était en mars 2020
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir
Mais le printemps ne le savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt
C’était en mars 2020
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait
C’était en mars 2020
Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne le savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé
Mais le printemps ne le savait pas. Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé. Le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants
Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.
Lisez ceci, répandez-le et gardez le moral.
Merci Françoise ! Oui, le printemps, lui, il continue comme d’habitude. Il nous aide à nous remettre à notre juste place.